LE DIALOGUE INTERGENERATIONNEL COMME UNE SOLUTION AUX PROBLEMES DE COMMUNICATION ENTRE PARENTS ET ENFANTS.
L’Association Burkinabè pour le Bien-Être Familial a organisé le 12 juillet 2022 à Ouagadougou, un dialogue intergénérationnel avec des leaders d’opinions, des parents et des jeunes. Comment asseoir une communication entre parents enfants dans les familles ? Quelles sont les attentes des parents vis-à-vis de leurs progénitures et vice versa ? Pendant quatre heures de temps, les participants ont trouvé des éléments de réponses aux différentes préoccupations.
Une rencontre en présentiel avec deux générations différentes, c’est bien possible et l’ABBEF l’a démontré. Les échanges ont tourné autour de certains conflits entre parents enfants, entre jeunes et personnes âgées.
Un face-à-face qui a permis aux parents de relever des comportements de certains jeunes, et aux jeunes de reprocher à certains parents de leur refuser certaines informations sur la sexualité. « Ce dialogue intergénérationnel est vraiment instructif pour nous car souvent les enfants viennent vers nous mais nous les rejetons. Ils se dirigent vers leurs camarades qui n’ont pas parfois la bonne information. Donc les échanges ont permis à nous parents de comprendre l’importance du dialogue parents enfants. » explique Léocadie Ramdé, Conseillère principale d’éducation au lycée municipal de Signonghin.
Un franc-parler entre deux générations différentes.
Les jeunes ont présenté un sketch sur les menstruations pour illustrer l’importance d’instaurer la communication au sein des familles. Parce que selon eux « certains parents leur refuseraient les informations sur la sexualité ».
Les échanges vont beaucoup m’apporter dans la vie courante. J’ai compris qu’il faut vraiment mettre l’accent sur la communication entre nos parents et nous. Même si les parents ne viennent pas vers nous c’est à nous de les approcher pour poser des questions. », reconnait Séphora Yaméogo, membre du Mouvement d’action des jeunes de l’ABBEF.
Le dialogue intergénérationnel s’inscrit dans le cadre du projet 3M, ma_santé_mes_droits mon_avenir, mis en œuvre par l’ABBEF et financé par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères du gouvernement français à travers la Fédération internationale pour la planification familiale. C’est un projet qui vise à réduire les inégalités de genre à travers l’autonomisation des jeunes et le renforcement des techniques des Organisations de la société civile féministes locales, vers la transformation des normes genres en faveur des droits sexuels des adolescents et des jeunes.
3M intervient dans les villes de Koudougou, Ouagadougou,Koupela et Bobo Dioulasso.