Déclaration du Président du Conseil d’Administration de l’ABBEF, M. Saibou KABORE, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes.
Ouagadougou, le 25 novembre 2024, Le monde commémore ce jour, la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Elle marque le début de la campagne internationale des «16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre ». Cette année, cette campagne est placée sous le thème « Riposter et se reconstruire après les violences. »
C’est une occasion de tirer encore sur la sonnette d’alarme sur la question des violences faites à l’égard des femmes et des filles.
Au Burkina Faso, selon le ministère de l’action humanitaire et de la solidarité nationale, neuf mille soixante six (9.066) cas de violences basées sur le genre (violences physique, sexuelle culturelle, patrimoniale, morale, psychologique) ont été enregistrés en 2023. Au titre des violences physiques, l’on dénombre 1.369 cas dont 1.350 coups et blessures et 19 coups mortels ; pour les violences sexuelles 625 cas de violences sexuelles dont 175 cas de viols enregistrés. Parmi les violences répertoriées, 2.653 cas de violences ont été enregistrés sur les filles de 0 à 17 ans.
Cette situation nous interpelle encore sur la nécessité d’accentuer les actions de la prévention, la prise en charge des survivantes des cas de VBG dans notre pays.
Nous devons unir nos forces pour promouvoir la lutte contre les violences sur toutes les formes basées sur le genre.
C’est l’occasion de saluer les stratégies mises en œuvre par l’Etat et ses partenaires pour lutter contre les différentes formes de violences basées sur le genre dans la mise en œuvre d’un numéro vert (80 00 12 87) pour les dénonciations.
L’Association Burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF), partenaire de l’État burkinabè, réaffirme son engagement dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Dans le cadre de l’offre des soins cliniques, elle assure la prise en charge des soins au profit des survivantes de VBG à travers les consultations et la prise en charge médicales des cas de violences physiques, la prise en charge psychosocial pour soutenir les survivantes face aux impacts émotionnels et psychologiques, ainsi que le référencement vers des services plus adaptés pour une meilleure prise en charge (juridiques, médicales, psychiques) des survivantes.
Nous réitérons notre engagement à défendre et à promouvoir les droits des filles et des femmes au Burkina Faso pour zéro cas de VBG dans notre pays.
Stop aux violences faites aux femmes.
Saibou KABORE
Président du Conseil d’administration de l’ABBEF
Contact :
Rose J. OUEDRAOGO
Chargée de communication
Tel : +226 70806642
Email : rosejoceyo@gmail.com