L’Association burkinabè pour le bien-être familial a tenu du 08 au 09 février 2023 un atelier d’orientation du personnel de ses antennes sur le projet « Promotion de la Santé et Droits Sexuels reproductifs universels des adolescents vulnérables en Afrique ». L’objectif général est de contribuer à une meilleure appropriation du projet et de sa stratégie de mise en œuvre par le personnel des antennes ABBEF, directement impliqués dans la mise en œuvre du projet.    

L’atelier d’orientation du projet Ado Avance Ensemble a connu la participation des membres du Mouvement d’action des jeunes (MAJ), des coordonnateurs des différentes régions, et quelques membres du personnel du siège de l’ABBEF.  Le choix porté sur ces participants est en lien avec l’objectif du projet qui se veut holistique.  « Ce projet sera mis en œuvre pour les jeunes et par les jeunes. Les coordonnateurs vont suivre les activités donc c’est dans ce sens qu’on a ciblé ces deux populations. », explique Dr Yasmine Sakina ZANGO/OUEDRAOGO, coordonnatrice du projet.

A d. Dr Yasmine Sakina ZANGO/ OUEDRAOGO, coordonnatrice du projet Ado Avance Ensemble, à g. M. Lassané SAWAGOGO, Chargé de suivi-évaluation du projet.

Au cours des deux jours d’atelier, les participants ont pris connaissance de la logique d’intervention du projet, des activités que le projet entend mener sur le terrain et les résultats attendus. Ce sont essentiellement des activités de sensibilisations, l’amélioration de l’accessibilité des offres de services en santé de la reproduction au profit des adolescents et jeunes. « Cet atelier a eu pour but d’instruire l’ensemble des acteurs sur les objectifs les résultats attendus et la logique d’intervention du projet. C’est pour que toutes les antennes ABBEF aient la même compréhension, s’imprègnent de la philosophie du projet pour pouvoir assurer la réussite des activités du projet. Ils auront une meilleure connaissance du projet pour faciliter l’adhésion des population cible. » a ajouté Dr OUEDRAOGO.

ADO avance ensemble: Une initiative au profit des jeunes et adolescents.

L’un des objectifs de l’atelier a été de fournir les informations utiles aux acteurs pour faciliter l’adhésion des populations ciblées par le projet.  C’est pourquoi le Mouvement d’action des jeunes (MAJ) de l’ABBEF  est considéré comme l’un partenaire clé du projet: «le MAJ étant la composante jeune de l’ABBEF, les jeunes ont été identifiés en tant que point focal dans les régions d’intervention du projet. Ceci voudrait dire qu’ils sont à la fois des acteurs clés pour la mise en œuvre de ce projet, donc l’accompagnement continue dans la mise en œuvre des activités.» souligne Reine Stéphanie THIOMBIANO, présidente nationale du MAJ ABBEF.

De g. à d. Reine Stéphanie THIOMBIANO, Présidente nationale du MAJ/ABBEF et M. Jacques Gomia SARE, Directeurs des programmes de l’ABBEF.

A l’issue de l’atelier les participants ont émis des suggestions et recommandations pour une réussite dans la mise en œuvre du projet. « Le projet met en avant les jeunes et nous comptons les mettre  au-devant des activités prévues pour sa réussite. »  dit mme Salimata DOUSSA/ZANGO, Coordonnatrice d’antenne de ABBEF Bobo Dioulasso.

Mme Salimata DOUSSA/ZANGO, Coordonnatrice de l’antenne ABBEF/Bobo Dioulasso.

En rappel, l’Association Burkinabè pour le Bien Être familial en consortium avec quatre autres pays que sont la Côte-d’Ivoire, le Togo, le Cameroun et le Bénin bénéficie de la part de l’Union Européenne (UE) à travers RUTGERS International, un financement pour la mise en œuvre du projet.

L’objectif global du programme Ado Avance Ensemble est de permettre aux adolescents vulnérables (10-19 ans) d’exercer pleinement leurs droits sexuels et reproductifs dans des sociétés qui répondent mieux à leurs besoins en la matière, y compris l’accès à la contraception et à l’avortement sécurisé selon la loi.

Au Burkina Faso, le projet est mis en en œuvre dans les régions du Centre, du Centre-Est, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins. Il  vise à renforcer les initiatives en cours en matière de droits et de santé sexuelle des adolescent-e-s et des jeunes.

Débuté en 2O22 la durée du projet est prévue pour trois ans.

Rose J. OUEDRAOGO